lundi 8 septembre 2008

Débarquement


Emménagement à Paris fini. Qu'un mot à dire: OUF ! Le stress de la vie qui m'attend s'est fait ressentir bien avant de mettre mon premier pied en temps qu'habitant à Paris. J'avais oublié à quel point les préparatifs d'un déménagement sont bien plus épuisants que le déménagement lui même: Après les cartons surgonflés de fringues et de bouquins, les bouts de scotch brun aglutinés sous mes ongles comme les vestiges de kleenex collés à mes doigts après une séance de sexe solitaire, les kilomètres à bord d'une camionnette qui ne demande qu'à vomir mes meubles sur la nationale 4, les oublis et les étages de meubles en kit, il est grand temps de souffler. On attend toujours le 31 décembre pour prendre de bonnes résolutions, une sorte d'ultimatum de fin de cycle, tout s'arrête et tout recommence au lendemain. Pourtant il semble claire qu'attendre un jour ou l'alcool coule à flot dans les veines pour décider d'amorcer un nouveau tournant "prometteur" dans sa vie n'est pas le moyen le plus approprié de respecter ses engagements. C'est comme promettre à une prostituée de l'aimer entre deux verre de vodka et les vestiges d'un rail de trois gramme sur la narine droite: Vous payerez 500 € la demi heure et elle ne vous laissera comme seul souvenir qu'une tache de lubrifiant sur le haut de votre couette. A quoi bon. Alors pour cette nouvelle vie j'ai décidé de prendre un bonne résolution; et cette fois ci mon année commence non pas le 1er mais bien le 14 date de mon installation définitive: je prend donc la bonne résolution de ne jamais en prendre et de vivre comme bon me semble. Je pense que c'est le plus honnête des engagements. Sinon j'ai aussi décidé de partir avec Elle . Ou plutôt d'emporter un bout de son odeur, un cadre, une foto et un forfait illimité pour l'entendre. Mais ça vous pouvez résolument pas comprendre. Parce que c'est Elle.

vendredi 1 août 2008


Si vous voulez une vue surprenante de la Tour Eiffel, n'hésitez pas, c'est au palais de Tokyo qu'il faut vous rendre. Ah Ah que j'aime le palais de Tokyo. Moins populaire que le Trocadéro on dira volontier que ce dernier est réservé aux touristes et que le palais de Tokyo est un endroit plus parisien, peuplé d'autochtones à wayfarer sans teint et à cheveux plaqués. Bref, totalement stylé ou comment rendre l'art populaire et accessible. Pour un verre entre amis, avec sa chérie ou même seul c'est l'endroit idéal. A essayer: les toilettes du Palais, ludiques, on a jamais été aussi joviaux en pissant... Sincérement c'est le bon plan branché et peu cher. Les boissons sont abordables on est dans un cadre contemporain très urbain, on peut visiter sa bibliothèque grillagée, se laisser prendre par l'expo du moment, gouter des bonbons sans goût, louer une chambre sur son toit (jusque décembre 2008) ou se prendre pour un mannequin avec son photomaton mythique (2€ les 4 photos, quand je vous parlais de bon plan)..... Bref, un endroit à aimer, absolument. On aimera aussi flâner sur sa terrasse....

jeudi 31 juillet 2008

La Playlist du métro


Avec sa gueule cassée et ses allures des Gainsbourg britannique, c'est un certain Tricky qui revient dans les bacs après 5 années d'absences. C'est sans conteste l'album du moment. Je dois bien avouer que je n'avais jamais entendu parler de lui auparavant. Je l'ai découvert presque par hasard et jamais je n'aurais penser aimer. Il est le pionnier d'un mouvement musical des années 90: le Trip Hop, surprenant, vraiment. C'est pas du Hip Hop, c'est pas du Rn'B (Mon Dieu non), c'est pas de la saoul, en fait je sais même pas ce que c'est, de la musique et encore Ha Ha !!!. En tous cas, c'est super surprenant. En gros, matez sa tronche, écoutez sa musique et vous vous rendrez vite compte que les deux ne vont pas ensemble. J'ai toujours dit que Gainsbourg devait être noir dans une autre vie, mais de là à le penser british, j'aurais jamais osé, lui si. Un pur trip.


Découvrez Tricky!




lundi 28 juillet 2008

Comment ne pas évoquer ma nouvelle vie sans mettre une photo de ces deux là. On a fait nos études dans la même fac et on débarque ensemble à Paris. Ils sont tellement... Comment dire ... Euh non, Y a vraiment rien à dire. A part que celui de droite est mon colloc et celle du milieu est une vague imitation d'actrice délurée. Bref, quelle année, mais quelle année on va passer...
J'avoue que là j'avais vraiment pas grand chose à dire pour introduire cet article qui, je vous l'accorde volontiers commence plutôt mal et s'annonce sans saveur. Mais il me fallait absolument un prétexte pour que cette photo figure sur ce blog. Alors je fais comme je peux, en comblant les lignes en espérant aboutir à un résultat satisfaisant...L'essentiel étant dit, cette année va être exceptionnelle avec vous et à réitérer, bien entendu. Bon on va tafer; certes. Enormément tafer même... En résumé et pour faire simple notre année francilienne sera une succession d'activités primaires et propre à tout parisien actif de son état: Manger, dormir, tafer, prendre le métro, tafer, dormir, prendre le métro, manger... Et dire que dans tous ça va falloir caser: Shoppinguer, pique niquer , délirer, profiter, photographier, rédiger, se balader, glander, se gaver, matter la TV, aller au ciné... Bref, ça va pas être une mince affaire ... Mais croyez moi mes petits, on va prendre le temps d'apprécier, parce qu'à Paris quand on veut, le temps peut s'arrêter... Simple question de volonté.

Filmographie - Les chansons d'Amour






















J'ai tendance à détester les comédies musicales. Mais comme toute règle a son exception, celle ci n'y échappera pas et s'appelle :Les Chansons d'amour. Comment aimer Paris et ne pas
aimer ce film? Indissociables. Bon on va pas la faire à la sauce Wikipédia mais laissez moi quand même vous dire:
Ce film est une comédie dramatique ou drame musical (donc pas tout à fait une comédie musicale, raison pour laquelle je l'aime tant). L'histoire est axée autour d'Ismaël (Louis Garrel) secrétaire de rédaction dans un journal parisien. Il est le centre d'un trio amoureux entre Julie (Ludivine Sagnier) et Alice (Clothilde Hesme). Le film est divisé en trois actes: Le Départ, L'Absence, le Retour; ce dernier étant essentiellement orienté autour d'Erwan (Grégoire Leprince-Ringuet).
Mentions particulières aux références cinématographiques qui prolifèrent dans ce film de Christophe Honoré et à la sublime bande son d'Alex Beaupain.

Un film à regarder avec un gros pull et un bon bol de thé chaud ...



Bon on va jouer franc jeu dès le début; je ne suis pas un parisien de "souche". Ah Ah ... désolé pour les puristes. En tous cas, si je suis né en Province, j'y ai vécu les 23 premières années de ma vie dans l'espoir de rejoindre un jour la capitale. C'est fait. Une bonne chose de faite d'ailleurs. Laissez moi allumer une dernière cigarette, je vais tout vous expliquer. Pour résumer, je suis de ceux que l'on pourrait nommer les bloggueurs compulsifs, les blogs addicts ou autres. Je créé des blogs. Tous disparaitrons. Demain, dans les semaines, dans les mois ou les années à venir. Je créé et je dé-créé. Et avouez que pour cette fois, la situation était propice à une nouvelle naissance dans ma nurserie virtuelle. Soyons lucides, à la lecture de ce blog vous pourrez:
  1. L'aimer
  2. Le détester
  3. Le vomir
  4. L'adorer
  5. Le vénérer (pourquoi pas)
  6. Le haïr
  7. Le rayer de vos favoris
  8. L'y inscrire
  9. Ou l'oublier, instantanément
Bref, ce blog vous en faites ce que vos voulez, mais c'est comme la mode des mocassins sans chaussettes, c'est décalé, ça peut puer, c'est inutile mais c'est tellement essentiel.